Coupe du Monde des Clubs 2025 : l’Afrique rate son rendez‑vous

Description de l'article de blog : parle des equipes africaines a la coupe du monde des clubs

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6/28/20253 min read

La version élargie (32 équipes) de la Coupe du Monde des Clubs a débuté aux États-Unis début juin 2025. Si les clubs africains étaient attendus, notamment Al Ahly, Wydad Casablanca, Mamelodi Sundowns et Espérance de Tunis, leurs performances ont été globalement en dessous des espérances — avec des sorties anticipées dès la phase de groupes.

Les résultats sur mesure

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Al Ahly (Égypte)

Wydad Casablanca (Maroc)

  • Battus lourdement 2‑0 par Manchester City, puis écrasés 4‑1 par la Juventus, suivi d’un nul 2‑1 en clôture contre Al Ain.

  • Première équipe africaine sans victoire, avec neuf buts encaissés — l’un des pires bilans bolanews.co.

Espérance Sportive de Tunis (Tunisie)

  • Défaite 3‑1 face à Flamengo, victoire anecdotique 3‑0 contre LAFC — insuffisant pour compenser l’écart face aux géants.

  • Sortie prématurée, malgré les efforts sous la chaleur et la pression médiatique talksport.com.

Analyse point par point

  1. Les tactiques et l’intensité
    Bien que Sundowns et Al Ahly aient prouvé leur niveau, l’écart tactique avec les géants européens reste un défi. Le manque de rotation et de repos affecte les joueurs, parfois lassés avant l’heure africa.espn.comreuters.com+8theguardian.com+8instagram.com+8.

  2. Manque d’infrastructure et de préparation
    L’absence de schémas modernes, de banc solide, et la pression, notamment médiatique, pénalisent les clubs africains, selon le numéro 2 de la FIFPro Africa facebook.com+5theguardian.com+5africa.espn.com+5.

  3. Performance individuelle vs collective
    Des acclamations individuelles (Abou Ali, Rayners, Zwane) n’ont pas compensé l’absence de solidité défensive et de cohésion collective — éléments cruciaux en phase de groupes.

  4. Conditions climatiques et calendrier
    Chaleur intense, matchs à l’heure de jour dans des stades américains, et plannings serrés ont mis en lumière les limites physiques des joueurs africains, peu habitués à ce rythme international reuters.com+2reuters.com+2sbnation.com+2reuters.comreuters.com+4sbnation.com+4en.wikipedia.org+4.

Conséquences pour le football africain

  • Visibilité limitée : malgré l’exposition mondiale, les sorties anticipées réduisent l’impact médiatique.

  • Pression financière : sans victoires, les gains et sponsors escomptés via cette Coupe restent limités.

  • Besoin urgent de réformes : FIFPro Africa appelle à une refonte des calendriers, infrastructures et formations pour rivaliser avec les clubs européens .

  • Leçons à tirer : clubs africains doivent renforcer leur encadrement, gambit tactique, et professionnalisation des structures.

Perspectives à court terme

  • CAF Champions League 2025–26 promet d’être le laboratoire pour appliquer les leçons tirées.

  • Formations renforcées : cadres tactiques, récupération sportive, gestion de la chaleur historique, diversité d’effectif.

  • Renforcement financier : attirer investissements, sponsors, développer centres de performance, fidéliser les talents.

En résumé

La Coupe du Monde des Clubs 2025 a bien souligné la fragilité et le retard des clubs africains lorsqu’ils affrontent le gratin mondial. Si quelques belles actions individuelles et une victoire sud-africaine ont donné de l’optimisme, la déception globale appelle à une révolution profonde.

La balle est dans le camp des fédérations, clubs et sponsors africains : moderniser, réinvestir, et redéfinir une feuille de route solide pour enfin briller à l’échelle mondiale.